Voici deux situations dans lesquelles on peut être particulièrement « intimidé » ou « inhibé » : Prendre la parole en public. Aborder une femme avec l’intention d’entrer en relation.
Ce sont deux signes qui montrent que vous manquez de confiance et de stabilité émotionnelle.
1 Peur de prendre la parole en public.
Beaucoup de gens, hommes ou femmes n’osent pas prendre la parole en public, ou bien quand ils le font, ils ont la gorge serrée, le plexus noué, ils transpirent, et leurs jambes tremblent. A force de le faire, en se faisant un peu violence, les signes d’angoisse s’atténuent, mais cela manque quand même de naturel.
Il y a là ce qu’on appelle le stress négatif : l’émotion que vous ressentez diminue votre performance. Elle vous sépare de votre public. Il s’agit d’angoisse, et le mot lui-même, étymologiquement, évoque un rétrécissement.
Au contraire, lorsqu’on n’éprouve plus cette anxiété paralysante ou ce stress négatif, nous sommes portés par l’émotion, et cette émotion porte nos paroles, les amplifient, et ce que l’on dit fait mouche, car c’est votre coeur qui parle au delà des mots.
2 Peur d’aborder une femme.
La deuxième situation dans laquelle on peut être particulièrement inhibé ou intimidé, c’est quand on désire entrer en relation avec une femme. Il y a là un obstacle presque insurmontable pour certains hommes.
Une question à se poser serait celle-là : avec une femme en général ?
Mais une femme en général cela n’existe pas. Cette femme avec laquelle vous voulez entrer en relation, êtes-vous vraiment porté vers elle ? Ou simplement pour vous l’enjeu c’est de vaincre votre timidité en général, et non pas vraiment de prendre contact avec cette femme-ci, parce que vous la désirez, parce que vous sentez que vous êtes porté vers elle.
La timidité, cela peut venir du fait que vous êtes au niveau de l’intention, c’est intellectuel, alors qu’une relation amoureuse, c’est émotionnel, c’est le cœur.
Autrement dit votre tête empêche votre cœur de parler. Ce cœur dont il s’agit, ce n’est pas cet organe qui bat la mesure, à gauche, et envoie le sang irriguer tout l’organisme. Physiologiquement ce serait plutôt les centres émotionnels : la région du sexe, les intestins, le plexus solaire.
Vous avez besoin d’apprendre à mettre de côté l’intellect, et à être dans l’émotion.
Quel est le point commun entre ces deux situations : dans les deux cas une forte sensation d’exister. Être de plein pied dans la vie. Comme à nu. Mais pourquoi cela vous fait peur ?
Pourquoi avez-vous peur ?
Voici la réponse que je propose si vous voulez aller à l’essentiel: votre identité n’est pas suffisamment construite. Vous ne savez pas clairement qui vous êtes. Votre Je n’est pas bien affirmé, aussi quand vous dites Je, et que vous vous mettez à nu, sous les feux de la rampe, vous manquez de stabilité parce que vous n’êtes pas enraciné.
Et avec une femme ? En plus de la vie c’est être de plein pied dans la vie et la mort. Aborder une femme c’est aller sur un chemin dans lequel vous êtes confronté inconsciemment à la mort parce que la différence des sexes est intrinsèquement associée 1 à la création d’un nouvel être humain 2 à la succession des générations, à votre propre mort.
Aussi voici des conditions auxquelles vous devez répondre pour parler en public et pour aborder une femme spontanément, …mais non sans émotion…en transformant le stress négatif, qui vous empêche, en stress positif, qui vous emmène.
Être enraciné et savoir qui vous êtes.
Être sur un chemin, avoir une direction, être animé par un désir.
Ainsi quand vous rencontrez une épreuve et que vous ne passez pas, vous considérez cela comme un essai qui n’a pas réussi. Votre vie est tâtonnement vers la direction que vous avez choisie. Toute vie est ou devrait être fondamentalement un tâtonnement permanent.
Quand on tâtonne on essaye, on réussit ou pas, ou partiellement, et on recommence autrement jusqu’à passer. Si une femme que vous désirez vous dit non. Pas de problème, cela ne vous remet pas en cause, c’est juste que 1 peut être vous vous y êtes mal pris ou/et 2 ce n’est pas la bonne personne.
Le modèle du Don Juan ne vous correspond pas.
Est-ce que vous n’êtes pas influencé par un modèle populaire, par des hommes que vous enviez, qui sont à l’aise, qui ont des relations diverses et variées, le modèle du collectionneur. Mais est-ce que c’est vous cela ? Peut-être pas. Vous n’êtes peut-être pas comme cela ! Vous êtes fleur bleue ! Vous êtes un sentimental ! Pourquoi ne pas vous l’avouer ?
Une cause d’échec dans la relation vient de ce qu’on poursuit un modèle que n’est pas le sien.
Par exemple vous avez le sens du sacré, du spirituel mais vous ne le savez pas encore. Vous voudriez être « normal », et ressembler à ce que vous voyez sur internet ou dans les émissions télévisées, les films. Mais ce n’est pas vous.
Vous avez besoin d’aller à la recherche de vous-même…
…sans vous focaliser sur les modèles que l’on vous donne.
Je ne vous le cache pas : sortir de l’inhibition, comme votre identité d’homme est en jeu, cela peut nécessiter un travail sur le long terme. Beaucoup d’hommes y regardent à dix fois avant de se lancer, et essayent toutes sortes de stages, d’apprentissages de techniques de communication, c’est utile, avant de se résoudre à s’engager dans une vraie démarche de travail sur soi.
Un travail corporel peut y aider: apprendre à ses sentir, à agir par son corps sur ses émotions, à se centrer pour être plus stable émotionnellement.
C’est pourquoi je propose une entrée progressive
Voici le processus que je vous propose :
1 Un entretien téléphonique ou vidéo
…pour poser votre problématique et vérifier l’adéquation entre votre besoin et ce que je propose.
2 un pack de cinq séances…
…défini selon vos besoins. Il vous permet d’amorcer les changements nécessaires et vous donne les clés pour avancer par vous-même.
3 Un travail sur la durée…
…Si besoin est, et si vous êtes motivé, pour prolonger l’évolution, et vous permettre de faire de votre vie une entreprise de création.
Devenir soi
Se délier la parole
…pour entrer en relation avec une femme,
…pour prendre la parole en public.
Copyright © 2019 ELIEZER BERKOWITZ, All rights reserved.
Comments are closed.