Comment sortir de ces cinq maux, les plus courants…
Je lis sur un blog de quelqu’un qui parle de la timidité : Assume qui tu es vraiment ! Mais est-ce qu’on sait « qui on est vraiment » ? Peut-être celui qui n’assume pas qui il est vraiment, c’est parce qu’il ne sait pas vraiment qui il est.
A défaut de savoir qui on est vraiment, on peut savoir que ce qu’on est actuellement, ce n’est pas vraiment soi. Et comment peut-on savoir, dit autrement, qu’on est à côté de ses pompes?
Si on souffre d’un ou plusieurs de ces cinq maux…
… l’angoisse, l’inhibition, l’addiction, la dépression, les troubles sexuels…
…On peut en déduire qu’on est pas vraiment soi. Pas vraiment dans sa vie.
Car ces maux ont en commun de mettre en jeu la vie et la mort, l’amour et le sexe. Pour en guérir, il faudra forcément passer par un questionnement existentiel.
Né(e)( e ) d’un homme et d’une femme.
Reprenons les choses au début : vous êtes né parce qu’un homme, qui sera donc votre père, a mis une graine dans le sein d’une femme, donc votre mère. Quel était leur, ou son désir ? Que projetaient-ils ? Peut-être seulement avoir un enfant. Ou peut-être un désir non formulé, ou encore inconscient, que l’enfant percevra sans le savoir, qui l’habitera en le laissant dans le brouillard. Car si tout était clair pour vous, vous ne seriez pas en train de lire cet article. Votre père et votre mère eux-mêmes assumaient-ils ce qu’ils étaient vraiment ?
Votre nom Votre prénom
Vous avez un nom, le nom de votre père, maintenant aussi de votre mère c’est possible. On vous a donné un prénom. Comment l’a-t-on choisi ? Quel sens a-t-il ? Autrefois, dans certaines ethnies françaises on donnait le même prénom de père en fils. Comme donnant au fils la mission d’être une copie conforme de son père. Actuellement on donne souvent un prénom à la mode, voire le prénom d’une vedette du moment. Cela n’aide pas à s’enraciner. Or les prénoms sont des mots qui ont un sens, souvent ils font référence à un personnage légendaire ou mythologique. On les reçoit la plupart du temps comme un billet de loterie, alors qu’ils sont déterminants. Chez certains peuples, on donne à l’enfant un prénom à la naissance et une fois mature, celui-ci choisi le prénom que lui correspond.
L’école : le formatage.
Ensuite vous êtes allé à l’école. Vous apprenez ce qu’on vous demande d’apprendre, et vous passez de niveau en niveau. A partir du collège, c’est l’usine : un emploi du temps fixe fondé sur des «matières» ou « disciplines » qui se succèdent sans aucune logique, sauf la nécessité de construire un emploi du temps d’établissement, et où ce que vous devez apprendre est déterminé par des programmes, des circulaires ministérielles. A chaque heure, selon un signal, les salles se vident, et les couloirs se remplissent puis inversement.
Dans son principe, mais heureusement beaucoup d’enseignants ne restent pas enfermés dans son principe, ce système n’est pas conçu pour la construction des personnes. C’est plutôt du formatage. Et heureusement le mot « projet » a fait son entrée en force dans ce système répétitif. Et heureusement encore il existe des établissements qui fonctionnent sur un tout autre modèle. Bon et ensuite ?
Votre travail vous épanouit-il?
Ensuite nous avons choisi ou non une orientation, mais ne sachant pas vraiment ce qui nous anime, c’est aussi souvent le hasard qui nous a fait arriver dans le métier et le poste que nous occupons, dans une grande entreprise, dans la fonction publique, dans une institution…où nous participons à la réalisation d’un projet qui n’est pas le nôtre.
Souvent le salarié est un pion. Dans le langage bureaucratique des institutions européennes, les salariés sont des assujettis. Heureusement dans beaucoup d’entreprises, l’évolution du management transforme la relation du salarié à ses missions. Mais si vous êtes dans un métier qui ne vous correspond pas, cela ne résout pas le problème.
Combler le vide en nous.
A quoi pouvons-nous repérer qu’il y a en nous un vide ? L’anxiété chronique voire l’angoisse, les addictions, l’inhibition, la dépression, les troubles sexuels, sont les maux les plus fréquents des personnes qui sont à une place où ils ne s’épanouissent pas, ou qui n’est pas la leur. Le plus souvent ces maux sont liés les uns aux autres. Par exemple les troubles sexuels des hommes sont généralement associés à l’inhibition.
Ces affections, l’angoisse, l’addiction, l’inhibition, les troubles sexuels, peuvent être présentées séparément pour en distinguer les effets et les ressentis. En réalité ils ne sont jamais isolés mais associés, par exemple angoisse/inhibition/troubles sexuels.
Ils proviennent d’un manque de détermination de votre identité.
Si vous êtes dans un de ces cas de figure, que faire ?
Un travail de fond…
Si vous êtes un homme, la (re)construction de votre masculinité,ou un ajustement de votre positionnement, sera une dimension centrale de votre parcours.
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