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Déc 12
Ces cinq maux 2 L’angoisse. L’addiction.

L’angoisse

L’angoisse est une émotion. Elle peut être constante, ou récurrente, provoquée par certaines situations. C’est dans le corps qu’elle est ressentie. L’énergie que votre corps produit ne trouve pas à se libérer dans une activité qui vous donne satisfaction, elle s’accumule, et faute de cette satisfaction c’est l’angoisse qui consomme cette énergie.

Pourquoi cette énergie ne trouve pas à se libérer ? C’est le cas pour quelqu’un qui manque de contacts et relations. Les relations sociales, parler, échanger, rire sont un besoin vital de l’être humain. Et en particulier les relations sexuelles, qui mettent en jeu la personne dans les profondeurs, et cela peut susciter une angoisse.

En psychanalyse on distingue deux types d’angoisse :

L’angoisse d’abandon.

Par cette angoisse nous revivons l’angoisse que nous avons éprouvée enfant, dans les discontinuités de la présence maternelle. Nous la ressentons adulte, quand notre séparation originelle est inachevée.

L’angoisse de castration…

…mais castration n’est pas à prendre au sens littéral. Elle est liée à la frustration de ne pas obtenir la satisfaction d’un désir ou d’une pulsion. Elle est le signe que nous avons encore à apprendre à accepter la non-satisfaction de tous nos désirs, à renoncer à une satisfaction que nous ne pouvons obtenir et aller chercher à nous satisfaire autrement. Faute de relations qui nous satisfont et nous construisent nous ressentons un vide, et c’est dans ce vide que se loge l’angoisse. On pourra remplir ce vide par l’addiction à un produit ou à un comportement.

Mais il en existe une troisième.

L’angoisse de la mort.

Nous savons tous que notre vie a un terme. Cependant c’est une réalité difficile à accepter, et que l’on préfère refouler. Mais c’est une réalité que l’on ne peut pas faire disparaître.

Acceptée, prise en compte dans sa vie c’est une réalité qui peut nous amener à nous dépasser, à réaliser notre désir profond.

Refoulée, cette réalité est source d’une angoisse diffuse, qui nous empêche d’affronter la vie.

De l’angoisse à l’addiction

L’addiction c’est une activité qui procure du plaisir et permet en même temps d’échapper à un « malaise interne ».  Les plus connues et les plus anciennes : le tabac l’alcool les drogues mais les addictions comportementales ont été prises en compte et récemment l’addiction aux jeux a été reconnue par l’Oms. La masturbation « compulsive » liée à la consommation de pornographie, c’est aussi une addiction ».

A quoi reconnait-on une addiction ?

A ce qu’elle prend le pas sur les autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, qu’on ne peut s’en empêcher et qu’on la poursuive bien qu’on connaisse ces effets néfastes sur la santé, sur la réalisation de ses projets, sur sa vie. Elle peut devenir l’unique préoccupation d’une personne dont toute la vie tourne autour du besoin à satisfaire.

Comment passe-t-on de l’angoisse à l’addiction?

C’est le manque qui fait le lien entre l’angoisse et l’addiction : ce qui manque et qui est source d’angoisse est remplacé par un substitut, qui le comble. L’addiction est aussi le signe d’une fragilité structurale qui pousse à rechercher de la satisfaction immédiate au lieu de passer par le détour d’un travail, d’une construction, comme par exemple la recherche d’une satisfaction en court-circuitant le chemin qui passe par la relation à l’autre.

La cigarette active immédiatement le circuit du plaisir, tandis qu’une conversation avec une personne aimée suppose d’avoir parcouru un chemin plus ou moins long et accidenté pour construire une relation. Sortir de l’addiction, nécessitera donc d’apprendre à faire ce long chemin qui sépare la conscience d’un désir de sa réalisation effective. C’est aussi accepter que cette réalisation ne pourra pas être la copie du désir initial : l’autre les autres seront passés par là et auront transformés votre idée en une réalisation sociale. Comment apprend-on cela ?

De deux manières complémentaires : en se confrontant par l’action au réel, en travaillant avec un coach et thérapeute, pour investir les expériences vécues dans le « devenir soi ».

Ces affections, l’angoisse, l’addiction, avec l’inhibition et les troubles sexuels, peuvent être présentées séparément pour en distinguer les effets et les ressentis. En réalité ils ne sont jamais isolés mais associés, par exemple angoisse/inhibition/troubles sexuels.

Ils proviennent d’un manque de détermination de votre identité.

Si vous êtes dans un de ces cas de figure, que faire ?

Un travail de fond…

… la (re)construction de votre masculinité, ou tout au moins un ajustement de votre positionnement.

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