Coaching homme & psychothérapeute – Être un homme aujourd'hui, coaching de vie.
Juin 17

Vous voulez le bonheur? Il y a des conditions…1

Dans le précédent article j’affirmais que le bonheur, c’est un choix, c’est une décision à prendre. Cependant pour faire le choix du bonheur  il y a huit conditions. Ce sont huit piliers  qui constituent notre socle celui sur lequel nous nous appuyons pour exister. 

 Aujourd’hui vous connaîtrez les 4 premières conditions. 

Les  bâtisseurs d’autrefois dans le monde méditerranéen, et jusqu’au Taj Mahal en Inde, ont construit des coupoles qui représentent la voute céleste sur quatre ou huit piliers.

Vous aussi prenez de la hauteur…

 …en construisant ces huit piliers qui constituent votre socle personnel.

Être

1 Être un corps

Développez votre état de présence.

Pensez -vous que vous êtes d’un côté et de l’autre un esprit ? Ce serait compliqué à gérer, non ?

Sommes-nous d’un côté un esprit, qui pense et qui décide, et un corps qui exécute ?

C’est une conception héritée de la civilisation grecque. Psyché / Soma.

Elle imprègne notre société, sous la forme de la structure pyramidale des institutions et des grandes entreprises : le pouvoir, qui décide, le haut de l’échelle, les échelons, de plus en plus bas, qui exécutent.

Un autre modèle lui fait concurrence. Dans l’univers des réseaux, dans celui des indépendants, là où « small is beautiful », un troisième élément. Il ne décide pas, mais sans lui, (sans elle) aucune décision n’est possible, et surtout aucune décision juste.

Ce troisième élément c’est l’émotion.

Quant à « l’esprit », « l’intelligence », il serait plus juste de parler de conscience.

Nous sommes donc chacun un corps.

Les émotions, les pensées, ce sont des productions du corps. Au début du 20ème siècle ont été isolées pour la première fois des molécules, qui, produites dans le système hormonal, sont déchargées par des neurones dans notre organisme, et provoquent les sensations que nous appelons émotions.

La bonne nouvelle c’est que nous pouvons agir par le corps. Nous pouvons consciemment agir sur nos émotions et notre humeur, notre attente inconsciente qui nous porte à l’échec ou au succès. C’est ce que j’ai appelé la méthode Coué 2, (voir l’article) car elle prend en compte les recherches récentes.

Voici quatre choses que vous pouvez faire dès demain :

1 Apprendre à repérer les sensations, vos états corporels, émotionnels, signes de votre bien ou mal être, repères pour changer : 

  • La mentalisation, cette tendance à penser constamment, à s’imaginer des dialogues intérieurs.
  • Les sensations du sexe, du plexus: contraction ou ouverture ?
  • Vos épaules : vers le bas, comme tout votre corps, posé sur la Terre, ou levées, en tension ?
  • Votre voix : elle sort de vos profondeurs ? Elle est le reflet de votre alignement : votre être profond, et votre inscription dans la famille, dans la société, dans vos activités.

2 Inscrire dans votre vie une discipline quotidienne qui engage le corps. Exercices physiques méditation yoga chant…

3 Se faire de grands sourires le matin quand vous vous regardez dans la glace. Ce sourire restera en vous pour la journée ; les autre, vous le rendront.

4 Travailler sa respiration. S’efforcer-de respirer en conscience, le plus souvent possible, dans votre vie quotidienne, avec régularité, en profondeur.

2 Être enraciné

Prenez conscience de votre patrimoine pour cultiver vos racines.

Vous êtes porteur d’un patrimoine génétique ?

Vous êtes porteur aussi des histoires, des bonheurs, et des drames qu’ont vécu vos ancêtres. [1]

Ceux-ci sont parfois tus, parce qu’associés à des culpabilités. Les faits sont oubliés, mais les culpabilités subsistent. D’où la nécessité d’un travail de remémoration.

L’être humain est comme un arbre. La tête vers le ciel et les pieds sur la terre. Et cela circule entre les deux. La tête nous projette vers l’avenir, et les pieds appuient le corps-être sur ce qui existe déjà.

L’enracinement c’est aussi l’intégration des expériences passées de votre vie. Et une prise de distance. L’histoire dont chacun peut faire le récit, c’est d’abord la sienne. Ce récit continue à s’écrire dans la vie à condition d’agir.

L’enracinement c’est cette sensation que l’on a quand on est bien installé dans son corps, et posé sur le sol à en sentir le poids. On peut le travailler corporellement, cependant on arrivera à peu de résultats si on ne travaille pas aussi sur les mémoires. Et sur ses choix de vie, c’est à dire son inscription dans la réalité.

L’enracinement c’est l’intégration dans la profondeur de votre être des personnages clés de votre généalogie :

Et ce sont vos valeurs. Vos valeurs sont vos repères, elles guident vos actions et vos décisions, elles relient votre vie à l’univers et à l’humain.

A faire :

  • Un retour sur les expériences les plus fortes de votre vie. Faites-en le récit.
  • Un travail corporel pour trouver la sensation du poids de votre corps sur le sol.
  • Une recherche sur votre généalogie, cultivez le lien avec qui vous êtes le plus intimement connecté.
  • Formulez vos valeurs. Inscrivez-les. Faites en des repères pour votre action.

Enracinez-vous pour devenir stable dans l’action et déterminé.

3 Appartenant

Développez vos groupes d’appartenances et contactez vos origines.

Vous voyez ces groupes avec des petits drapeaux au couleur de l’AC Milan ou du Spartak de Moscou. Avec aussi l’écharpe. Ils ont leur mantra pour les matches.

L’appartenance à un ou plusieurs groupes est un besoin fondamental de l’être humain. C’est être semblable à certains plus qu’à d’autres.

Les groupes ou les cercles auxquels nous appartenons sont constitutifs de notre identité.

Il existe des appartenances auxquelles vous tenez plus que d’autres, ou qui sont pour vous plus essentielles : nation ou peuple, religion ou spiritualité, ethnie, langues. Dans notre monde mondialisé, en continuel mouvement et déplacement, on perd facilement le contact. Pourtant ces appartenances sont une clé de votre enracinement.

Posez-vous la question :

« À qui j’appartiens ? »[2]

Si vous vous sentez fragile, instable, si vous souffrez d’angoisse ou d’anxiété, d’inhibition…

…vous avez peut-être à vous socialiser et vous intégrer à des groupes d’activité ou d’intérêt…

…à recontacter vos origines.

…et à intégrer cet héritage dans votre vie.

4 Être relié

Trouvez, développez votre spiritualité personnelle.

Savez- vous que le taux de suicide est inversement proportionnel au taux de religiosité ?

Il a été prouvé[3] que la religion ou la spiritualité, avec le sens du sacré, sont des facteurs essentiels de résilience. Et l’effet de la méditation sur le bien être a été mesuré : elle provoque une augmentation de la production d’ocytocine par l’organisme, une des « hormones du bien-être ».

Toutes les sociétés humaines ont inventé des divinités ou d’autres formes de spiritualité. Imaginez nos ancêtres chasseurs pêcheurs cueilleurs du paléolithique supérieur, en petits groupes, sous la voute céleste, dans une précarité qui nous mettrait dans l’angoisse.

Ne sommes-nous pas reliés de fait : poussières de l’univers. Traversés par le flux de la vie.

Quels que soient vos groupes d’appartenance et vos rites, être relié est un élément structurel de votre stabilité.

Je suggère :

  • Méditer : prendre la position du bouddha fixer son attention sur un  objet, pour faire le vide en soi, c’est-à-dire, ne plus penser, et se remplir de son corps.
  • Introduire des rites dans votre vie quotidienne.

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Contact formidable

[1] Anne Ancelin Schützenberger : Aie mes aieux. Serge Tisseron : secrets de famille.

[2] Nathan TOBIE. A qui j’appartiens. Ecrits sur la Psychothérapie sur la Guerre et sur la Paix. 2007. Boris Cyrylnik. Les nourritures affectives. 2000.

[3] « Résilience »Recueil dirigé par Boris Cyrulnik et Gérard Jorland. Article de Michel Toussignant p146

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