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Nov 07

Affirmer son masculin

Oui mais selon quels critères ?

 Pour se construire nous avons besoin de repères. Enfant, adolescent, jeune adulte, nos parents ont été les modèles du masculin et du féminin. Ces modèles ne sont pas toujours pertinents. On a besoin d’en prendre conscience et d’en changer. Voici des repères pour vous aider:

1 Le fondement du masculin

Le fondement du masculin (et du féminin), le roc de la réalité, ce sont les organes masculin et féminin. le pénétrant / le pénétrable

 Le solide / le liquide

L’extériorité/ l’intériorité.

Il en résulte :

L’acte sexuel du côté masculin est une intrusion dans le corps d’un ( e ) autre. Cela nécessite pour l’homme d’être en accord avec son sexe, et d’assumer sa virilité, y compris sa part d’agressivité. Sinon vous souffrez de timidité et d’inhibition.

Le sexe de l’homme est extérieur, et l’enfant commence son développement en dehors de lui, dans le corps d’une femme, sa mère. L’extériorité détermine chez l’homme une position de retrait, une attitude de détachement, et une plus grande tendance à agir sur le réel, en même temps qu’un attrait plus grand pour le pouvoir. Agir sur : cela implique d’être extérieur. Pour la femme, au contraire l’intériorité, l’empathie plus naturelle, et une autre manière d’agir,  plus fondée sur l’écoute.

 Construire son masculin en opposition ou discordance à ce roc, c’est s’exposer à manquer de cohérence, et en souffrir,en particulier dans sa sexualité.

 

2 La Testostérone

Les caractères secondaires, les comportements, sont influencés par les systèmes hormonaux. Chez l’homme, l’hormone mâle : la testostérone. La testostérone a une influence sur…

Le système pileux, la musculature, la voix etc… Les caractères secondaires du sexe masculin.

L’appétence sexuelle.

Le dynamisme et l’agressivité.

3 La sexualité

Si l’homme agit plus volontiers pour transformer le réel, cela ne signifie pas que la femme est passive. Dans l’acte sexuel, l’activité des deux partenaires est nécessaire à leur bonheur réciproque. Mais il arrive qu’ils soient frustrés. Les deux principaux troubles du masculin sont l’éjaculation précoce et l’impuissance. C’est là où se révèlent les faiblesses de la construction identitaire d’un homme. Voici quatre principes qui régissent la relation sexuelle :

On est dans la sexualité comme dans la vie.

Si vous êtes inhibé dans votre positionnement masculin, cette timidité à vous affirmer n’est-elle pas générale. Par exemple : que ressentez-vous quand vous parlez en public ? Si vous court-circuitez votre partenaire pendant l’acte sexuel, en jouissant trop vite est-ce que vous ne le faites pas aussi dans la vie courante, et dans vos autres relations ? Et est-ce que vous n’êtes pas vous-même court-circuité, parce que vous vous laissez court-circuiter. Parce que vous ne prenez pas votre place et que vous ne savez pas en quoi cette place consiste.

Dans la sexualité c’est l’être tout entier qui est en jeu.

Êtes-vous enraciné, et relié ? Quel est votre niveau de stabilité émotionnelle ? Êtes-vous facilement emporté par l’émotion, déstabilisé par des échanges qui vous affectent, ou bien relativement distant, ayant atteint à un niveau de contrôle de vous-même qui vous permet de rester lucide dans les situations de stress.

La relation sexuelle est une relation asymétrique.

 La place de l’homme, la place de la femme, sont différentes, fonctionnellement, pénétrant/pénétré, mais également parce que les places de père et de mère sont en jeu : l’issue possible d’une relation sexuelle n’est-elle pas la naissance d’un enfant ? Cette projection inconsciente détermine les représentations que l’on a de soi dans l’acte sexuel. Comment vous positionnez- vous dans la relation avec une femme ? Vous sentez-vous inhibé dans l’affirmation de votre virilité ? Quelle est votre place dans le couple, dans la famille ? Vous sentez-vous légitime ?

Dans la sexualité, il y a du sacré.

L’acte sexuel est une transaction. Traditionnellement on dit que la femme « se donne », l’homme « prend la femme »et fait un don. Cependant, une femme peut avoir une attitude plus active, celle de prendre l’homme. Les objets de la transaction sont ceux par lesquels se transmet la vie, et qui procréent un(une) petit(e) d’homme. Même avec un préservatif, un stérilet ou la pilule. Cela peut toucher pour vous au sacré.Faute de lui donner sa place, il est possible que vous ressentiez inconsciemment cet acte comme une profanation. Et que l’accomplissement de votre désir soit mêlé à un refus. En cas de « troubles sexuels » qui nuisent à la relation dans le couple et qui affectent l’estime de soi, un travail de fond s’avère souvent nécessaire.

 4 Ni machisme ni féminisme

L’homme d’aujourd’hui a devant lui ce défi : Se démarquer à la fois…

Du féminin bien qu’on l’invite sans cesse à contacter son féminin. Son besoin est en priorité de définir et adopter un positionnement masculin.

Du machisme, de l’esprit de supériorité et de domination.

Voici un texte extrait de Patrick Fichaux, dans son livre Comment s’épanouir en couple , qui fournit des repères. « un homme qui sait cultiver sa virilité » est sûr de lui mais pas frimeur,                                   attentionné mais pas collant,     indépendant mais pas indifférent,                 confiant mais pas arrogant,              ambitieux mais compréhensif,                sensible mais pas fragile,            drôle mais pas grossier,          protecteur mais pas bagarreur      dur au mal mais pas insensible à celui des autres,                 soigné mais qui n’a pas peur de se salir,                     galant mais pas intéressé,          amoureux mais pas doucereux,              romantique mais pas platonique,             capable de lâcher prise sans devenir irresponsable,                         jeune d’esprit mais pas immature… ». Beau programme! 

5 Le couple : un défi !

Pour un homme, la relation durable et équilibrée avec une femme est un défi.  Équilibrée cela veut dire que chacun y trouve également son compte. Chacun est confronté au niveau le plus élevé de la sociabilité : la reconnaissance de l’autre. Doublement : une femme est une autre du fait qu’elle est une autre personne, et du fait qu’elle est femme.

Or nous nous développons dans une structure familiale, et dans des institutions et organisations sociales, qui tendent souvent à la négation des personnes. Et les hommes ont une forte tendance à l’autisme. Il en existe des archétypes, d’hommes autistes, très majoritairement masculins : le clochard, l’aventurier, le dictateur.

6 L’indépendance affective.

Devenir un homme et reconnaître dans son comportement, pas seulement en théorie l’existence de l’autre, cela suppose d’être séparé. Le contraire d’être fusionné. On appelle cela aussi indépendance affective. C’est une condition pour laisser la place à l’autre. Et cela facilite grandement la vie à deux! Ou plus. Il existe des critères pour évaluer si vous êtes vraiment séparé ? Faites votre test en vous évaluant de 1 à 3 pour chaque item.

  • Votre niveau d’émotivité. 1 Très émotif. Facilement déstabilisé 3 Stable.
  • Votre capacité à écouter. 1 Difficulté d’attention à l’autre 3 Écoute attentive et empathique.
  • Votre capacité à poser vos limites et respecter les limites d’autrui. 1Vous vous laissez envahir 3 Vous faites respecter votre territoire.
  • Votre capacité à accepter le point de vue d’autrui. 1 Vous avez, au fond de vous, toujours raison. 3 Vous reconnaissez la valeur d’un point de vue différent. Il vous arrive d’admettre que l’autre a raison.
  • Votre capacité à inscrire votre action, la réalisation de vos projets dans une temporalité. 1 Tout tout de suite. 3  Je planifie et j’échelonne…
  • Votre capacité à collaborer. 1 Vous ne savez pas agir et travailler autrement que seul 3 Vous vous inscrivez dans une démarche collective.
  • Votre capacité à entrer en relation. 1 Vous êtes inhibé. 3 Vous entrez sans anxiété en relation avec autrui, même si c’est le premier contact.
  • Votre capacité à vivre seul. 1Dépendance affective 3 Indépendance.

Votre total entre 8 et 24 :

Travaillons ces cinq facteurs décisifs de votre stabilité.

Bien dans son corps?

Notre corps est notre socle; d’un certain point de vue nous ne sommes qu’un corps, qui produit des émotions, des pensées. Devenir bien avec son corps, fier de son corps c’est le premier objectif.

Bien avec son identité?

Qui suis-je? D’où viens-je? Deux questions auxquelles chacun doit répondre pour qu’il puisse dire Je avec clarté et détermination, s’adresser à autrui, entrer en relation et être apprécié.

Bien avec ses relations?

 Tout est relation. L’être humain est entièrement construit des relations passées et présentes. la manière avec la quelle nous rentrons en relation et nous communiquons est donc essentielle dans tout ce que nous entreprenons.

Bien avec sa sexualité?

Le bonheur dans la sexualité est le ciment d’une relation amoureuse. Votre réussite dans ce domaine est en même temps un bon reflet de votre construction personnelle.

Bien avec l’avenir?

Avoir une direction est indispensable pour se sentir exister et tenir debout, sinon la déprime vous guette à la moindre contrariété. Nous n’avons pas le choix: rester sur place est contraire à la vie et on en souffre Et pour avancer il est indispensable de savoir où aller.

En travaillant ces cinq fondements de votre stabilité et de votre réussite…

Présence corporelle. Affirmation d’identité. Compétences relationnelles. Sexualité heureuse.Vision de votre avenir.

…Vous pouvez acquérir avec mon accompagnement l’essentiel de ce dont vous avez besoin pour…

…construire sur le long terme les bases de votre identité et de votre virilité.

 

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