Coaching homme & psychothérapeute – Être un homme aujourd'hui, coaching de vie.

Oui mais c’est quoi la virilité?

Voici une réponse factuelle, à cette question controversée :

1 La virilité c’est…

  • Être capable d’une érection.
  • Laisser la place et le temps à sa partenaire pour qu’elle jouisse.

J’ai évité l’expression “faire jouir”…Car cette expression implique un pouvoir de l’homme : entre une femme et un homme la relation de pouvoir est à éviter. Nous sommes égaux et différents, égaux et partenaires.

La différence réside dans les positionnements masculin et féminin. 

Car nous sommes dans la sexualité comme dans la vie. Aussi devons-nous considérer les difficultés dans la sexualité comme un symptôme ou un signe que nous devons transformer nos positionnements dans notre vie.

L’acte sexuel est une relation. Si nous souffrons de troubles sexuels c’est signe que nous devons travailler notre mode relationnel.

Et si nous souffrons d’inhibition, et que nous sommes en difficulté pour entrer en relation avec une femme, c’est signe que nous devons travailler notre enracinement, notre construction personnelle, et définir un projet de vie. Au fond c’est donner des réponses à ces trois questions: D’où je viens? qui je suis? Qu’est-ce que je veux? qui se posent à chaque être humain.

Si nous souhaitons changer nous devons considérer que…

2 La virilité c’est d’abord

Assurer. Dans la vie nous devons faire face à nos missions et à nos responsabilités, les accomplir avec succès . Cela peut souvent nous demander d’apprendre à faire ce que nous ne savons pas encore faire.

Être capable d’écouter et de comprendre. Être à l’écoute non seulement de ce qui est dit et demandé mais aussi de ce qui est implicite, et qui se manifeste par de l’agressivité ou des comportements d’évitement. Cela nécessite d’être capable de se centrer sur l’autre et de se mettre en retrait. De passer du premier degré, la réaction, au second degré, la compréhension, l’interprétation et le changement. Un homme a besoin d’être un peu coach et un peu psychologue.

Ne pas se laisser emporter par l’émotion. C’est être capable de prendre un peu de distance avec soi-même. C’est savoir se remettre en cause, reconnaître ses erreurs, et parfois transformer ses comportements.

Prendre l’initiative. Il est admis culturellement que, dans la relation de séduction, c’est l’homme prend l’initiative de la relation, tandis qu’une femme fait savoir ou sentir à un homme qu’il lui plait, ce qui est en fait une forme d’initiative. C’est un code, non une obligation. Mais dans le couple l’homme doit savoir prendre l’initiative en tous domaines, tout en laissant la place pour l’initiative de la partenaire, y compris dans la sexualité. Et ne pas prétendre tout savoir et avoir toujours raison.

Si vous n’êtes pas à votre place d’homme, si vous n’êtes pas à l’écoute, voici les conséquences dans la relation de couple:

3 couple en crise.

  • Des disputes continuelles.
  • Des troubles sexuels. 

Les « troubles sexuels, c’est le problème le plus voyant, le plus manifeste, et qui paraît mystérieux, car l’érection et l’éjaculation ne dépendent pas de notre volonté consciente. Notre comportement sexuel se joue au niveau inconscient. Un effort de volonté ne peut avoir qu’un effet limité sur notre capacité à nous contrôler, car la relation amoureuse et la sexualité mettent en jeu l’inconscient. Il faudra élucider la source du problème, souvent complexe, et qui demande un travail d’investigation, mais aussi des changements dans sa vie : un « travail sur soi ».

Voici les difficultés les plus répandues.

  • L’éjaculation précoce ou prématurée. Du coup la relation amoureuse, (je la nomme ainsi car, c’est mon point de vue,  la relation sexuelle a comme vocation d’être une relation d’amour)… la relation amoureuse est écourtée, et la femme est frustrée, tandis que l’homme est culpabilisé.
  • L’impuissance. L’absence de l’érection empêche la pénétration et la relation sexuelle.
  • L’anéjaculation. Un homme ne peut pas éjaculer dans le sexe d’une femme : inconsciemment il refuse de donner son sperme.

C’est du côté de l’homme que se manifestent les problèmes les plus décisifs, car ils empêchent la relation sexuelle, cela donne à l’homme une responsabilité spécifique. Mais du côté d’une femme existent aussi des difficultés très fréquentes, avant tout la frigidité. 

L’homme doit prendre la responsabilité pleine et entière de ses problèmes s’il veut les résoudre. Tout en restant conscient que dans un couple il n’est pas responsable à lui tout seul : ce n’est pas par hasard que tel homme et telle femme se rencontrent et décident d’être un couple, même temporairement.

4 Les causes des troubles sexuels.

Bien des partenaires transposent dans la relation amoureuse les héritages culturels et les comportements hérités, les désirs inconscients noués dans la relation avec son père et avec sa mère.

Lorsque je dis père et mère, pour simplifier, ce sont les deux personnes qui tiennent lieu de père et de mère, oncle, tante, nouvelle conjointe du père, nouveau conjoint de la mère, toutes situations qui existent et complexifient la situation.

Voici des cas de figure très fréquents.

Une mère trop présente qui projette sur son fils son besoin d’exister, ses angoisses en particulier l’angoisse de séparation. 

Le destin inévitable de tout être humain est la séparation. Devenir un être séparé qui tient debout tout seul, cela résume la difficulté d’être et le but à atteindre. Mais c’est angoissant. D’où le besoin d’une mère de rester attachée à ses enfants. Ce qui les empêche d’être séparés.

Autre cas de figure: une mère en colère qui, inconsciemment, pour des raisons qui lui sont propres, rejette son fils, et celui-ci, aussi inconsciemment, réinvestit cette colère sur la femme qu’il désire.

Un père peu présent ou très hésitant, peu investi dans la relation, qui laisse sa place à sa femme et qui ne pose pas de limites. Il n’assume pas sa fonction de séparation.

Ou un père très autoritaire qui ne laisse pas de place à son fils pour se construire en un être autonome, indépendant et différent.

Prendre de la distance avec sa mère, prendre de la distance avec son père, s’il n’est pas disponible pour cela, mettre au jour ses désirs inconscients qui parasitent sa relation avec une femme, cela fait partie des changements à apporter en soi pour sortir de ses difficultés sexuelles. Cela peut s’accompagner de changements dans sa vie.

Mais aussi…

Travailler sa stabilité émotionnelle.

S’enraciner.

C’est-à-dire s’inscrire dans sa généalogie, conscientiser ses valeurs et les mettre en pratique.

…Avoir une direction, un projet de vie, et se mettre en mouvement.

Prendre confiance en soi.

Adopter un positionnement masculin.

Hommes et femmes sont égaux mais différents. Différents dans l’attitude devant la vie (et la mort) et dans les comportements, dans les attentes dans le couple. 

5 Le positionnement masculin?

Le positionnement découle de ce que Freud a nommé le roc de la réalité.

Le fondement du masculin

(et du féminin), le roc de la réalité, ce sont les organes sexuels masculin et féminin.

Le pénétrant / le pénétrable

 Le solide / le liquide

L’extériorité/ l’intériorité.

Il en résulte :

  •  L’acte sexuel du côté masculin est une intrusion dans le corps d’un ( e ) autre. Cela nécessite pour l’homme d’assumer sa virilité, y compris sa part d’agressivité. 
  • Le sexe de l’homme est extérieur, et l’homme reste extérieur au processus de procréation. L’extériorité détermine chez l’homme une position de retrait. C’est qui permet à une femme de prendre appui sur lui.
  • D’où ces traits plus masculins que féminins : une attitude de détachement, une plus grande tendance à l’action.
  • Pour la femme, au contraire l’intériorité, une empathie plus spontanée, et une autre manière d’agir, plus fondée sur l’écoute qui précède le faire et l’agir de l’autre. 

Les positionnements masculin et féminin mettent en jeu les profondeurs de la personnalité. D’où lorsqu’on est mal positionné, toute sa vie en est affectée, et le plus souvent la sexualité en est le révélateur.

Car notre sexualité s’enracine dans nos profondeurs.

Si on ressent le besoin de changer, cela nécessite le plus souvent un travail de fond. Et ce travail de fond nécessite d’être accompagné par un professionnel compétent et averti, de préférence expérimenté. On change dans les interactions: le coaching est une relation. On travaille sur le « matériel »: vos émotions, vos expériences de vie, vos comportements, qu’on analyse, pour les changer, et d’abord ce qui se passe dans le cadre des séances elles-mêmes.

Je suis membre de la Fedepsy, et je participe, dans ce cadre, régulièrement à des séminaires de formation.

J’ai été formé au coaching dans la cadre de Mozaik International Paris.

…et à la psychanalyse par ma propre analyse dans l’Association Lacanienne Internationale, puis par les enseignements de l’UFR de psychanalyse à l’université de Saint-Denis.

Je m’inspire aussi de l’analyse transactionnelle: un outil pour analyser les positionnements relationnels.

Je vous propose deux modes entre lesquels vous devrez choisir selon vos besoins.

6 Thérapie et coaching.

Le mode thérapie. Des séances régulières pendant une durée indéterminée, mais nous pouvons fixer, après un certain temps, une durée limitée . La limite de temps a un pouvoir d’accélération. Le tarif des séances est de soixante euros. Je propose aussi un parcours en neuf séances, pour travailler les fondements de votre identité et de votre positionnement.

Le mode coaching. Une séquence composée d’un nombre limité de séances, selon un programme défini pour atteindre un objectif précis.

Prendre sa place d’homme ?